Quelque chose de plus personnel.

It doesn't get better  Z/. ECMY 05/012 technique mixte.


Mes Camarades, mes amis, mes proches savent que j’aime Vialatte.  Je lis Vialatte ainsi qu’on déguste un plat très dense, un peu exotique, piquant et doux : par toutes petites bouchées. Comme Vialatte a beaucoup écrit et comme je le lis exprès extrêmement lentement, ses livres restent très longtemps posés ouverts sur l’étagère. Les bouquins jaunissent, se cornent un peu et finissent par sembler faire corps avec le meuble. 

A le lire,  je suis venu  à regretter de ne pas être Auvergnat et surtout de ne pas savoir comme lui traduire le flux des évènements en subtiles éclats ternis pour en faire cette sorte de mosaïque  brisée qui touche à l’antique, au tableau cubiste et à l’universel. Bref, lire les Chroniques de la Montagne c’est pouvoir discerner d’un seul coup d’œil tout à la fois le fond, la forme et l’esprit du temps.

Quel temps ? 

Celui-ci, le nôtre, le présent car sans le savoir nous sommes contemporain d’Alexandre Vialatte.  Il parlait au présent et comme par magie (ou plutôt par miracle) son présent, c’est aussi le nôtre. Alors aujourd’hui, je partage un court extra
it de son œuvre (publié en décembre 1963).

«  Car tout fini, même les calamités
Elles sont remplacées par des pires »


N’est-ce pas que c’est beau comme du Cioran ? 


 

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