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Affichage des articles associés au libellé Ce texte n'est pas surréaliste

Quelque chose de plus personnel.

It doesn't get better  Z/. ECMY 05/012 technique mixte. Mes Camarades, mes amis, mes proches savent que j’aime Vialatte.  Je lis Vialatte ainsi qu’on déguste un plat très dense, un peu exotique, piquant et doux : par toutes petites bouchées. Comme Vialatte a beaucoup écrit et comme je le lis exprès extrêmement lentement, ses livres restent très longtemps posés ouverts sur l’étagère. Les bouquins jaunissent, se cornent un peu et finissent par sembler faire corps avec le meuble.  A le lire,  je suis venu  à regretter de ne pas être Auvergnat et surtout de ne pas savoir comme lui traduire le flux des évènements en subtiles éclats ternis pour en faire cette sorte de mosaïque  brisée qui touche à l’antique, au tableau cubiste et à l’universel. Bref, lire les Chroniques de la Montagne c’est pouvoir discerner d’un seul coup d’œil tout à la fois le fond, la forme et l’esprit du temps. Quel temps ?  Celui-ci, le nôtre, le présent car sans le savoir nou...

La Notion Même

La  notion même de dimension est terriblement mal comprise. En physique, certains scientifiques évoquent des « petites » dimensions pour matérialiser plusieurs aspects de la théorie des cordes et de la mécanique quantique. C’est une représentation erronée, une mécompréhension des données fournies aux physiciens par des mathématiciens appliqués. Ces mondes sont conceptuellement disjoints : ils ne se comprennent plus. Une dimension n’est ni petite ni grande : elle n’a pas de taille. Elle peut être non entière, comme le sont certaines courbes fractales, elle peut être courbe, elle peut même être extrêmement courbée mais son interaction avec les trois dimensions de notre espace simple n’est pas susceptible de faire l’objet d’une mesure de taille. La métrique est interne à une dimension donnée. Le Paradoxe de l'Observateur (Technique Mixte) Z.L. ECMY 04/2020

Quelque chose de vaguement chamanique.

Début de soirée. 09/2008 Cologne (photographie numérique) Je suis entré par la porte de pierre. Là j'ai rencontré la mère de tous les poissons, alors des êtres volants m'ont arraché la tête et donné mon corps, mes bras et mes jambes en pâture à cent mille million de minuscules crevettes multicolores. Elles n'ont laissé que mes os qui sont resté blanchir trois hivers, rejetés là en vrac sur les galets.  Pendant ce temps ce qu'il restait de moi s'est mis à grandir jusqu'à occuper tout l'espace entre les murs. Plus personne ne pouvait rentrer. Un homme à tête de lapin qui passait, là-bas, sur la grève avec un grand sac de peau à ramassé mes ossements puis il a fermé le sac et l'a emporté avec lui de l'autre côté de la colline.  Là il a pris un gourdin de bois massif et a frappé, frappé le sac jusqu'à ce que son contenu soit réduit en poussière, alors "la petite pluie glacée qui tombe vite et serré" est arrivée. La mère de ...