- Guillot criait "Au loup !", un jour par passe temps
Un tel cri mit l'alarme aux champs
Tous les bergers du voisinage - coururent au secours. Guillot se moqua d'eux.
- Ils s'en retournèrent honteux,
Pestant contre son badinage. - Mais rira bien qui rira le dernier.
Deux jours après, un loup avide de carnage,
Un véritable loup cervier,
Malgré notre berger et son chien, faisait rage - Et se ruait sur le troupeau
"Au loup ! s'écria-t-il, au loup !" Tout le hameau - Rit à son tour. "A d'autres, je vous prie,
- répondit-on, l'on ne nous y prend plus."
Guillot le goguenard fit de cris superflus :
On crut que c'était fourberie - Et le loup désola toute la bergerie.
- Il est dangereux de mentir
- Même en riant, et pour se divertir.
Menteur n'est jamais écouté,
Même en disant la vérité
RICHER (1685 - 1748)
Je viens de consulter la notice de Bernardin de Saint Pierre proposée par une encyclopédie en ligne bien connue dans laquelle je lis ceci : …Ne pouvant s’accorder avec sa belle-mère, il vient à Paris en 1760, presque sans ressources. L’année suivante, il obtient d'être envoyé comme ingénieur à l’île de Malte, que menacent les Ottomans. Mais, la guerre n’ayant pas lieu, il rentre à Paris avec l’intention d’enseigner les mathématiques… Jakob - 02/2024 ZL/. Le Chiffre N’y a-t-il que moi pour trouver cela beau comme du Vialatte ?
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