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Articles

Un article de 2010 ( https://idiotinutile.blogspot.com/2010/03/il-na-rien-compris-deleuze-1.html ) réécrit par Chat-GPT

Le lapin représente le corps sans organes de la salicorne, ou plutôt de l'être salicorne. En tant que tel, il ne se réduit pas simplement à une substance fluide et figée de la carotte, mais il confère à la stérilité de la carotte la forme sous laquelle elle produit de la carotte. Il crée de la plus-value en se reproduisant lui-même, en bourgeonnant et en s'étendant jusqu'aux limites de l'univers. Il charge la télévision de produire une plus-value relative, tout en s'incarnant en elle comme un lapin immobile. Les télévisions et les agents s'accrochent au lapin, à tel point que leur fonctionnement est miraculé par lui, et tout semble objectivement produit par le lapin en tant que quasi-cause. Comme l'a dit Marx, au début, les salicornes ont nécessairement conscience de l'opposition entre le sommeil et le lapin, ainsi que de l'usage du lapin pour extorquer du sursommeil.  Cependant, un monde pervers ensorcelé s'installe rapidement, alors que le lap...

Un petit pas de côté.

Le moteur de l'histoire, c'est le ressentiment.   L'utilisation des outils et des canaux de communications actuels ne change rien à l'affaire. Ces moyens donnent aux puissants de formidables moyens et concomitamment distribuent aux gens du peuple des outils d'exaspérations de leurs frustrations tout en leur assurant une certaine visibilité. Mais l'accumulation phénoménale des données de toutes natures associées à ce que l'on appelle l'intelligence artificielle sont du côté du manche et seulement de ce côté-là. Considérer en surplomb ceux qui confusément anticipent les conséquences de ce déséquilibre et maladroitement, naïvement tentent de lutter contre le monde qui vient, ne change rien à l'affaire : il faut comprendre et admettre que le peuple a perdu le contrôle.   S'il ne le sait pas, il le ressent. Il ne fait plus que se débattre dans le nuage aveuglant du bruit de fond (par exemple les complotismes) indiscernable du signal (les complots) ain...

Le siphon (fragment numéro 2)

Depuis la dernière réparation de siphon, personne n’avait vraiment pris le temps d’accéder à l’espace étroit qui se trouvait derrière le mur des toilettes des garçons. Dans cet établissement public construit dans les années quatre-vingt et fréquenté désormais par une population polychrome originaire de toutes un tas de contrées principalement ultramarines, les deux dernière décennies n’avaient été rythmée que par quelques règlements de comptes sanglants entre groupes d’individus domiciliés dans des barres d’immeubles séparées définitivement par des frontières naturelles constituées de voies rapides, de bretelles d’autoroutes ou de lignes de RER. Depuis le début du millénaire on n’avait eu à déplorer qu’une demi-douzaine de décès dont la moitié hors de l’établissement et ayant probablement été suscités par des différents liés au marketing de substance récréatives pas encore encadrées par l’industrie pharmaceutique. L’administration en charge s’assurait que les sociétés exécutant l’entre...

Tout finira par des papouilles (fragment).

  La fête est finie depuis un bon moment, mais les derniers invités s’incrustent encore autour du bar.  Il reste quelques bouteilles pas totalement essorées. Des quartiers de fruits ramollis baignent encore dans le fond du bol de sangria. Le Champagne est bu, le punch est terminé. Sur les nappes, on ne voit plus que des miettes de petits fours et des taches laiteuses, vineuses, douteuses. La musique banale tourne en sourdine, les oreilles bourdonnes et de temps à autre une vague odeur de vomi flotte dans l’air.  Dans quelques heures ce sera le matin, mais on a le sentiment que la nuit ne finira pas de sitôt. Les discussions tournent en rond. Le grand type en costard est déprimé, le chauve en pullover multicolore est un peu agressif, la fille pieds nus avec ses chaussures à la main rit trop fort. Le petit mec noir et chétif la regarde fixement, il ne bouge pas.  Les trois lascars, très jeunes, très propres, en T-shirts à messages s'envoient de grandes phrases défini...

Continuez comme ça !

L'invisibilité de l'alternative B' (avec chapeau). Z.L ECMMY 2019 (pixels sur écrans, technique mixte)  

Voilà, l'année 2021 est là.

 Vous avez aimé 2020 ? Vous allez adorer 2021 !   ZL. Technique mixte. ECMY 12/20

Quelque chose de plus personnel.

It doesn't get better  Z/. ECMY 05/012 technique mixte. Mes Camarades, mes amis, mes proches savent que j’aime Vialatte.  Je lis Vialatte ainsi qu’on déguste un plat très dense, un peu exotique, piquant et doux : par toutes petites bouchées. Comme Vialatte a beaucoup écrit et comme je le lis exprès extrêmement lentement, ses livres restent très longtemps posés ouverts sur l’étagère. Les bouquins jaunissent, se cornent un peu et finissent par sembler faire corps avec le meuble.  A le lire,  je suis venu  à regretter de ne pas être Auvergnat et surtout de ne pas savoir comme lui traduire le flux des évènements en subtiles éclats ternis pour en faire cette sorte de mosaïque  brisée qui touche à l’antique, au tableau cubiste et à l’universel. Bref, lire les Chroniques de la Montagne c’est pouvoir discerner d’un seul coup d’œil tout à la fois le fond, la forme et l’esprit du temps. Quel temps ?  Celui-ci, le nôtre, le présent car sans le savoir nou...